Les Goettelbriefe, souhaits de baptême d’Alsace (1)

Les souhaits de baptême d’Alsace, « Goettelbriefe » ou lettres de marraine

Des oeuvres d’art utiles pour la généalogie !

Exposé présenté à la section Île-de-France du CGA par Nicole ZINCK le 19 janvier 2023, rédigé principalement à partir de l’ouvrage de François LOTZ (fondateur du Musée de l’Imagerie de Pfaffenhoffen), Les souhaits de baptême d’Alsace, éditions DNA, 1977.

Illustration : Souhait de baptême, Pfulgriesheim, 1792. Musée de Pfaffenhoffen.

Qu’est-ce qu’un souhait de baptême ?

C’est un document d’une page, manuscrit ou calligraphié, décoré ou non, ou imprimé avec des décorations et complété à la main que les parrains et les marraines remettaient à leurs filleuls lors du baptême.
Il contient des voeux pieux à l’égard de l’enfant avec parfois des voeux de bonheur terrestre et la mention d’un don, le denier de baptême qu’ils enveloppaient.
La plupart des Goettelbriefe qui nous sont parvenus sont d’origine protestante mais il y en existe aussi un certain nombre d’origine catholique.

Pour désigner les souhaits de baptême, on parle de Goettelbriefe (lettre de marraine)
en dialecte alsacien mais la dénomination ne figure que très exceptionnellement sur ces documents.

On utilise plus volontiers les appellations :
Taufbrief (lettre de baptême)
Taufzettel (billet de baptême)
Taufandenken (souvenir de baptême)
Andenken auf die heilige Taufe (souvenir du saint baptême)
Taufwunsch (souhait de baptême), etc.

Apparition, évolution et fin de la coutume :

La coutume des Goettelbriefe fut précédée de celle plus ancienne des deniers et médailles de baptême.
Il est démontré qu’à Strasbourg on offrait dès le XIIIe siècle une pièce de monnaie au nouveau-né et cette coutume existait peut-être antérieurement.
Une ordonnance de la ville de Wissembourg de 1627 prévoit que le poids de la monnaie de baptême ne doit pas excéder une once.
Une ordonnance de Strasbourg de 1664 imposait aux sage-femmes de contrôler la valeur de la pièce et d’en signaler les abus à la police.
En dehors de monnaies spécialement frappées pour la circonstance, les parrains et marraines offraient également des pièces ordinaires.
Ce don de monnaie est appelé « Goetteltaler » (rixdale de la marraine ; la rixdale est une ancienne monnaie d’argent) ou « Goettelpfennig » (denier de la marraine, mais il pouvait aussi être donné par le parrain).
Ce Goettelpfennig restait la propriété exclusive du donataire même si ultérieurement celui-ci se mariait sous un régime quelconque de communauté. On prétend même qu’il était inaliénable et de ce fait insaisissable.
Une médaille pouvait être offerte en lieu et place de la monnaie.

Les premiers Goettelbriefe :
Un jour un parrain ou une marraine eut l’idée de joindre un écrit au Goettelpfennig ou à la médaille mentionnant le don, relatant le baptême donnant des recommandations et formulant des voeux pour l’enfant. Puis d’autres parrains ou marraines l’imitèrent. La pratique se développa et donna naissance aux souhaits de baptême.
Lors de l’édition de son livre (1977), François LOTZ indique que le plus ancien document alsacien du genre date de 1593. Il est d’origine catholique et appartient aux archives de Saverne. Le nom de l’enfant n’y figure pas, l’écrit s’adresse à un certain Claus MAUSS, forgeron, sans doute père de l’enfant. Le deuxième connu a près de cent ans de moins et date de 1691.

Illustration : Le plus ancien souhait de baptême actuellement connu. Saverne, 1593. Archives de la Ville de Saverne. Source image : Les souhaits de baptême d’Alsace, François LOTZ, éditions DNA, 1977.

Puis on se mit à décorer les souhaits de baptême. Le plus ancien souhait de baptême alsacien décoré est celui de Bischheim-Hoenheim de 1696.

Illustration : Le plus ancien souhait de baptême décoré actuellement connu. Bischeim-Hoenheim, 1693. Musée de Pfaffenhoffen. Source image : Les souhaits de baptême d’Alsace, François LOTZ, éditions DNA, 1977.

L’usage des Goettelbriefe :

Les souhaits de baptême devaient essentiellement servir :
1° à envelopper le denier de baptême ;
2° à constituer un souvenir pour l’enfant ;
3° à exprimer des souhaits à l’égard de l’enfant, c’est leur objet principal puisque tous les souhaits formulent des voeux généralement pieux ;
4° à laisser des recommandations écrites à l’enfant en cas d’une disparition prématurée du parrain ou de la marraine. Il est possible que cette idée, liée à celle du souvenir et à la coutume du Goettelpfennig ait été à l’origine des premiers souhaits.
La notion du souvenir amena les intéressés à encadrer les souhaits de baptême et à en décorer leur intérieur.
En même temps que se généralisa la décoration naquit l’usage d’envelopper la pièce de monnaie ou la médaille avec le souhait.
La grande majorité des Goettelbriefe gardent toujours très visible la marque des plis.
Il est à noter que le souhait de 1593 n’a pas été plié et n’a donc pas servi à envelopper les deux pièces d’or offertes par le parrain.
Puis dans le second quart du XVIIIe siècle apparaissent des Goettelbriefe imprimés, destinés à être complétés à la main. Gravés sur bois ou sur cuivre ils sont parfois coloriés à la main.
La grande période des souhaits de baptême se situe selon François LOTZ des environs de 1750 jusqu’à vers 1880.
On considère généralement qu’en Alsace la coutume des souhaits de baptême dura de trois à quatre siècles. On admet qu’elle naquit au cours du XVIe siècle et qu’elle dura jusqu’aux environs de 1940.

Naissance de la coutume :

Deux thèses peuvent être soutenues selon que l’on considère que le souhait de 1593 est un document isolé ou non.
– Si on considère que le souhait de 1593 n’est pas un document isolé bien qu’il soit le seul à être parvenu jusqu’à nous, il est probable, dans ce cas, que l’idée de faire accompagner le denier de baptême d’un écrit soit née bien avant la fin du XVIe siècle. La coutume pourrait même être née avant la Réforme.
– Si au contraire on considère que le souhait de 1593 est un document isolé, dans ce cas, il ne peut être invoqué comme élément probatoire de l’existence d’une coutume. Celui-ci ne s’adresse pas directement à l’enfant contrairement à ce qui se passe pour les voeux traditionnels.
Les premiers souhaits alsaciens imprimés ne datant que du XVIIIe siècle, si la coutume datait du XVIe siècle elle aurait dû avoir au XVIIe siècle une ampleur telle qu’elle aurait provoqué l’apparition de souhaits imprimés. Ainsi devrait-on en conclure que la coutume naquit en Alsace vers la fin du XVIIe siècle. François LOTZ dit qu’on ne peut que difficilement pencher en faveur de l’une ou l’autre des deux thèses. Toutefois, il fait remarquer :
– que la coutume existait simultanément dans les deux religions vers la fin du XVIIe siècle,
– que les souhaits décorés susceptibles d’intéresser les imprimeurs n’apparurent qu’à la fin du XVIIe siècle,
– qu’entre 1593 et 1691 se situa la guerre de Trente ans qui fit tant de ravages et stoppa tant de choses en Alsace.
Selon François LOTZ on peut raisonnablement penser que la coutume a existé, du moins en l’état embryonnaire, dès le XVIe siècle.
NB : Jean-Paul LERCH émet aussi l’hypothèse que cette coutume serait héritée de la religion juive puisque lors de la circoncision, le prépuce était enveloppé dans un papier plié en neuf. Or (nous le verrons ensuite) les Goettelbriefe étaient aussi pliés en neuf.

Fin de la coutume :

Elle s’amorça à partir de 1880 avec la disparition des souhaits manuscrits, lithographiés ou peints à la main. Leur remplacement par des documents gaufrés et perforés en dentelles puis par des documents placés dans des boites en carton qui furent utilisés vers les environs de 1880 marque le début de la décadence qui dura jusque vers les années 1920 qui virent la fin de la coutume même si on trouve quelques documents isolés jusqu’en 1940 . L’auteur précise que de nos jours certains parrains et marraines adressent des souhaits écrits à leurs filleuls en utilisant la forme des Goettelbriefe.

Implantation géographique :

Lors des premières études consacrées aux souhaits de baptême on a émis l’opinion que la coutume était essentiellement alsacienne. Mais il est établi qu’elle existait également en Allemagne et en Suisse. Le plus ancien souhait de baptême allemand fut réalisé à Rostock. Il est daté de 1686 soit près de cent ans après le souhait de Saverne de 1593, mais il est démontré grâce à leur mention dans des documents que la coutume existait déjà dans certaines régions de l’Allemagne dès la fin du premier tiers du XVIIe siècle.

En Allemagne, il y avait trois grandes variétés de souhaits : ceux du type de Saxe (imprimés), ceux des Sudètes peints à la main qui se rangent plutôt dans la catégorie des images de piété, ceux du Palatinat qui s’apparentent aux souhaits alsaciens. De plus, l’existence en Allemagne du denier de baptême dès le XIIIe siècle est établie. Il n’est donc pas possible de conclure à une plus grande ancienneté de la coutume en Alsace (ni inversement).
Toutefois, les souhaits alsaciens possèdent un caractère propre qui en fait une coutume particulière à la région. Les premiers souhaits décorés sont alsaciens comme l’est aussi le premier souhait manuscrit. Leur pratique aurait débordé vers le Palatinat et la Suisse.
Selon François LOTZ on peut penser : que les souhaits suisses entrent dans la catégorie des souhaits alsaciens comme ceux du Palatinat ; que les souhaits décorés à la main sont une création alsacienne qui déborda vers la Suisse.

En Alsace, on considère que la coutume existait principalement dans le Bas-Rhin où elle était presque générale, avec quand même quelques exceptions qui échappent à la règle. On a retrouvé des souhaits de baptême dans de nombreuses localités, surtout au nord de l’Alsace et dans une grande partie de l’ancien Comté de Hanau-Lichtenberg. En revanche, ces souhaits sont absents ou rares dans certaines localités comme par exemple Wingen-sur-Moder ou Ringendorf. Pour le Haut-Rhin on connaît surtout des souhaits de baptême de Munster et de sa vallée.
Il apparaît que dans certaines paroisses protestantes, il était d’usage de mettre les images de baptême dans le cercueil des défunts qui constituaient ainsi une sorte de laisser-passer pour le Ciel.
Cette coutume semble également avoir été pratiquée dans des localités catholiques avec peut-être plus de densité (ce qui pourrait expliquer le plus faible nombre de souhaits de baptême catholiques parvenus jusqu’à nous).
Il est à noter que la majorité des souhaits de baptême protestants qui ont été retrouvés proviennent de paroisses rurales. Bien que la coutume ait été solidement implantée à Strasbourg on a retrouvé proportionnellement moins de Goettelbriefe strasbourgeois. L’explication serait qu’une plus grande exigüité et une surtout plus grande instabilité de l’habitat incitent moins à la conservation de documents inutiles.
Beaucoup de souhaits de baptême non inventoriés ont été rangés dans des musées sans qu’on ait réfléchi à leur origine (protestante ou catholique).

Illustration : Lettre de baptême, Patenbrief, Bischwiller, Elsass, 1698 Source image : Wikipedia « Patenbrief »
Illustration : Lettre de baptême 1774. Source image : Wikipedia « Goettelbriefe »

Présentation matérielle des souhaits de baptême :

Les Goettelbriefe sont exprimés par écrit car au moment du baptême l’enfant est dans l’incapacité de comprendre. Il restait donc un document qui témoignait du lien spirituel unissant le parrain et la marraine à leur filleul. Ils sont rédigés sur du papier.

La forme des souhaits de baptême :

Texte et décoration tiennent toujours sur une page.
Le plus grand nombre est de format rectangulaire.
10 à 15 % sont carrés ; parfois des découpures ou une bordure de dentelle rehaussent l’ensemble.
Viennent ensuite les souhaits ronds dont la plupart sont découpés et ajourés comme des canivets (genre particulier d’image pieuse dont les bords imitent la dentelle).
On trouve aussi des Goettelbriefe hexagonaux ou octogonaux.
Certains sont en forme de croix se composant de plusieurs feuilles de papier que l’on rabat successivement sur l’unique partie centrale. Lorsqu’on ouvre le souhait, apparaissent progressivement de nouveaux motifs et la suite du texte.

Le pliage des souhaits de baptême :

Le souhait de baptême enveloppait le denier de baptême ou la médaille. Il était plié de manière différente en fonction de sa forme, de la fantaisie des gens et aussi de la région.
La plupart des Goettelbriefe conservent des marques correspondant aux plis on peut donc retrouver la manière utilisée. Parce que le pli est longtemps resté fermé ses parties supérieures et inférieures qui correspondent à une partie du verso, ont noirci davantage. On peut ainsi distinguer rapidement un souhait ancien d’un faux.
L’immense majorité des souhaits rectangulaires ou carrés était pliée en neuf parties. La partie centrale en formait la plus grande, l’ensemble constituant une pochette.
Parfois on pliait encore en deux la pochette ainsi obtenue ou même en quatre de sorte que le document reste marqué de douze ou seize rectangles.
Les souhaits pouvaient être simplement pliés en deux ou en quatre.
Un certain nombre de Goettelbriefe carrés ont été pliés en triangle.

Illustration : Souhait plié en bourse, peint à la main. Wolfisheim, 1816. Grand séminaire de Strasbourg. Source image : Les souhaits de baptême d’Alsace, François LOTZ, éditions DNA, 1977.

Les mentions des Goettelbriefe :

Les souhaits de baptême peuvent contenir un certain nombre d’indications :

  • Nom et prénom de l’enfant
  • Date et lieu de naissance
  • Date et lieu du baptême
  • Renseignements concernant le donateur,
  • Noms et prénoms des parrain et marraine,
  • Nom et prénoms des père et mère,
  • Mention d’un don et indication du curé ou du pasteur ayant baptisé l’enfant.

Mais il ne semble pas exister de Goettelbriefe contenant à la fois toutes ces indications.
Au minimum, sauf exceptions très rares, ils contiennent tous les renseignements relatifs au lieu et à la date du baptême ainsi qu’au parrain et à la marraine ayant formulé les voeux.
L’enfant est désigné par les mots « Pfetter » (filleul) ou « Goettel » (filleule). Un souhait de Barenthal de 1822 appelle l’enfant « Mein lieb Göttelein » (Ma chère petite filleule).
En Alsace bossue les mots « Pfatt » ou « Path » se substituent au mot « Pfetter ».
Dans ce cas, on sait seulement si l’enfant est du sexe masculin ou féminin.
À partir de 1830, l’indication des nom et prénoms de l’enfant devient plus fréquente, ainsi que celle des date et lieu de naissance de l’enfant. L’indication du domicile y figurait également.
Ce n’est qu’accidentellement que les nom et prénom de la personne formulant les voeux ne figure pas dans le souhait. Parfois les noms et prénoms du parrain et de la marraine figurent à la fois sur le document.
Ces renseignements parurent fondamentaux puisqu’il s’agissait d’un souvenir de baptême.
Les nom et prénoms des parents ne figurent pratiquement jamais (sur plus de 1000 documents étudiés par François LOTZ seuls trois ou quatre en faisaient mention).

La formulation des voeux :
La formule suivante est de style dans les Goettelbriefe :
« Dieses wünscht von Herzen dein getreuer Pfetter (ou deine getreue Goettel) »
(Cela souhaite de tout coeur ton fidèle parrain… ta fidèle marraine).
Les souhaits de baptême contiennent assez souvent la relation du Goettelpfenning. Par exemple :
« Nimm hin mein Kind, dieses kleine Geschenk un sey dir dabey ein Angedenk »
(Prend mon enfant ce petit cadeau. Qu’il soit pour toi en même temps un souvenir)
Dans le souhait de Saverne de 1593, le parrain précise qu’il offre deux florins d’or.
Dès l’origine l’écrasante majorité des textes est rédigée en vers.
Pour les documents manuscrits, calligraphiés ou décorés il semble qu’au XVIIIe siècle où la majorité des gens ne savaient pas écrire, ils aient été écrits par les curés, pasteurs, secrétaires de mairie, instituteurs etc. Et peut-être aussi parfois par des notaires.
À partir du XIXe siècle, les parrains et marraines complétèrent de leurs mains les documents préétablis.
En général les textes étaient sélectionnés dans la Bible, dans des cantiques ou copiaient d’autres souhaits. Il s’agissait donc essentiellement de voeux pieux. À titre d’exemple, on retrouve le texte d’un Goettelbrief de Bischheim de 1696 sur des souhaits du même lieu datant de 1774 et 1787 et sur un souhait d’origine inconnue de 1752.

Spécificités des souhaits catholiques :
François LOTZ pense que la coutume de l’usage était sensiblement identique dans les deux confessions. Chez les catholiques, elle aurait atteint son sommet à la fin du XVIIIe siècle pour disparaître lentement à partir du début du 19e siècle et s’éteindre complètement vers 1870, alors qu’elle resta très vive chez les protestants au cours de la deuxième moitié du siècle.
Une forte proportion de souhaits catholiques fait l’objet d’un don commun du parrain et de la marraine. Ils contiennent des formules particulières telles que les lettres : IHS (JESUS HOMINUM SALVATOR – Jésus sauveur des hommes), le salut à la Vierge AVE MARIA ou une référence dans le texte à la Vierge.
Au cas où l’enfant n’ait pas pu être inscrit dans le registre des baptêmes, la lettre de baptême pouvait prouver que l’enfant avait bien été baptisé (exemple ci-dessous).

Illustration : « Etre baptisé : une aventure périlleuse au temps de la Terreur », ADBR 3 E 301/3 Pattenbrief, ou lettre de baptême, trouvée dans le registre paroissial catholique de Mommenheim. Dossier « Histoires de vie-généalogie », Archives départementales du Bas-Rhin.

Il existe trois sortes de souhaits de baptême :

  • Les souhaits non décorés : souhaits manuscrits (simplement écrits à la main sans décoration, les premiers à avoir été utilisés) et souhaits calligraphiés (écrits avec une certaine recherche mais sans élément de décoration) ;
  • Les souhaits décorés à la main : peints à la main dans des coloris éclatants, dont les motifs principaux sont les fleurs, les figures géométriques et les angelots mais on trouve toute une variété de décoration. Le cœur symbole de l’affection et de l’amour y occupe une place très importante et figure sur la majorité d’entre eux surtout à partir du dernier tiers du XVIIIe siècle. La forme et le découpage constituaient également des éléments de décoration.
  • Les souhaits imprimés : véritables formulaires, ils contenaient une décoration et un texte de vœux complétés à la main. Les souhaits imprimés au XVIIIe siècle paraissent être sortis non coloriés de l’imprimerie mais à partir du XIXe siècle une majorité a été réalisée en couleur.
Illustration: Souhait de baptême peint à la main, Wasselonne, 1778. Musée de Pfaffenhoffen. Source image : Les souhaits de baptême d’Alsace, François LOTZ, éditions DNA, 1977.
Illustration : Souhait de baptême peint à la main, signé 4 fois par Georges MERCKLING, Mulhousen, 1867. Musée de Pfaffenhoffen. Source image : Les souhaits de baptême d’Alsace, François LOTZ, éditions DNA, 1977.
Illustration : Souhait de baptême, catholique, découpé et peint à la main, Minversheim, 1805. Musée de Pfaffenhoffen. Source image : Les souhaits de baptême d’Alsace, François LOTZ, éditions DNA, 1977.
Illustration : Souhait de baptême de Mulhausen, 1806, papier découpé peint, Musée Alsacien.
« Certains de ces souhaits sont l’œuvre d’artisans spécialisés, capables d’une grande maîtrise technique et artistique. C’est le cas de ce souhait, réalisé au canivet, technique qui consiste à découper au canif des motifs agencés avec habilité, puis rehaussés de couleurs. »
Source image et texte : Musées de la Ville de Strasbourg.
Conclusion de l’ouvrage Les souhaits de baptême d’Alsace, François LOTZ, éditions DNA, 1977.
À SUIVRE :
Les Goettelbriefe (2) : Une collection de lettres de baptême de Schiltigheim
Les Goettelbriefe (3) : Quelques souhaits de baptême familiaux

4 commentaires

  1. Merci pour ce bel article bien documenté, prenant des cours de calligraphie/enluminure depuis bien longtemps je trouve ces Goettelbrief, que je découvre, très belles

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  2. Pour les personnes intéressées : il y a à Reichshoffen un imagier calligraphe qui réalise des « Goettelbrief » pour les gens d’aujourd’hui sur la base des originaux …
    Marc Meissner
    0624711753

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